le casernement
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Un tel ouvrage avait pour mission d'interdire en action frontale, des itinéraires où le risque d'amener de l'artillerie lourde par l'ennemi était faible (ici la vallée de la Moselotte).

Le point capital en était la protection de l'embrasure pour le passage de la bouche à feu.


«Extérieurement, cette embrasure est occultée par un disque de 20cm d'épaisseur, tournant autour d'un axe, sous l'action d'un treuil manuel placé à l'étage inférieur des substructions. Le disque est percé lui-même de deux embrasures : en le faisant tourner d'un quart de tour, on met en coïncidence son orifice avec celui du blindage frontal fixe, pour permettre le tir, ou on occulte ce dernier pour protéger la bouche du canon lorsqu'il ne tire pas, ou qu'on le charge » (extrait de "La Barrière de Fer - page 435) .


L'armement est constitué par un canon de 138mm, maintenu sur affût à chassis et frein hydraulique, il tirait un obus de 23kg à 5900m sous un angle de +15,-5º en portée et de 60º en direction.


Une étude est actuellement menée par l'Association pour équiper cette casemate d'un matériel similaire : elle s'oriente vers un canon de marine en acier du même calibre.


En attendant, un canon de 138mm est présenté en position route dans cette casemate, il est composé :

            . d'une bouche à feu réalisée par D. Gillard,

            . d'un affût en fer à soulévement créé par le Lt Colonel Beaulieu de La Hitolle.

            

Cette casemate  a été détruite, selon la rumeur locale, soit par l'occupant en 1943, soit par un ferrailleur dans les années 1960.

la casemate cuirassée en fer laminé n ° 3

contre le canon de campagne (système Mougin)