FORT du PARMONT à Remiremont Vosges
plan occupation des locaux
plan dispositif d'alerte et sûreté immédiate
plan du mole défensif de Remiremont
plan emplacement postes d'observation

Accueil


Situé sur une proéminence montagneuse, dont le point culminant est à 600m d'altitude, au dessus de Remiremont (Vosges), le Fort du Parmont fait partie du rideau défensif de Haute-Moselle, créé dès 1874 par le Général Séré de Rivières entre les places fortes d'Epinal et de Belfort.

Ses appellations successives ont été initialement "Fort de Remiremont", puis pour une période éphémère (1886) sous le ministère Boulanger "Fort de la Tour d'Auvergne", puis "Fort de Parmont" et enfin, de nos jours, "Fort du Parmont"

Ses missions étaient :

            - d'interdire à l'ennemi de passer de la vallée de la Moselle au bassin de la Saône, via l'Augronne

               en barrant les débouchés routiers et ferroviaires de la Moselle et de la Moselotte,

               en tenant  les cols de La Demoiselle et de Fallières,

            - d'assurer sa défense rapprochée dans le cadre du môle défensif de Remiremont.


Sur une superficie de 2,897 hectares intra-muros, le fort présente deux entités accolées bien distinctes :


Un fort à massif central et batterie basse


enveloppé sur trois cotés par un fossé et qui contient :


                        des organes opérationnels :

  


des organes de combat :

  


                  des organes de vie :

  


Ce casernement est ceinturé par la rue des remparts et comporte également trois cours :

  


            des organes de soutien

                        

      - 1 salle de service avec un Capitaine adjudant-major et le gardien de batterie du fort.

      - 1 corps de garde (poste de police).  

      - 1 puits extérieur d'une capacité de 4 M3/jour

      - 1 citerne de 147,47 M3, alimentée par la récupération des eaux d'infiltration.

      - 1 citerne de 95 M3 dans le caveau sous la cartoucherie alimentée par captage des sources en provenance du haricot


L'accès au fort se fait par un pont dormant qui enjambe le fossé. L'entrée est dotée d'une grille, d'un pont roulant latéral type "à Truck" qui couvre le Haha puis d'une porte blindée à deux ventaux coulissants.


Un piton rocheux appelé familièrement "Haricot" - configuration après la crise de l'obus torpille


dont les parois ont été rendues verticales et qui comprend :


- En dessous :

  


     - Sur le dessus :

  


                 - A l'extérieur  :


Autres dépendances :

  

      - un hangar à charbon de terre.

  

      - la maison du gardien de batterie,

      - la maison (ou pavillon) des officiers,

      - le bâtiment-logement des sous-offciciers mariés,

      - la bâtiment-troupe avec infirmerie de plain-pied et prison en sous-sol avec cellules privatives et collectives,

      - 4 hangars :

            . pour le bois de chauffage,

            . pour le fourrage des chevaux,

            . pour les paillasses des lits,

            . pour les bestiaux réquisitionnés.

      - 1 écurie pour les chevaux des officiers,

      - 1 lavoir pour la troupe de sûreté cantonnée.

  


Le descriptif du fort est complété par les 4 plans suivants :


* plan N°1 traite de l'occupation des locaux  (1ère ébauche) :     voir >>>


                        Sachant que les effectifs et les besoins ont changé sans cesse au cours des décennies passées, il est impossible de                         retracer cette évolution dans le temps par un seul schéma.

                        En conséquence, le plan proposé est une synthèse la plus objective possible de toutes les modifications qui ont pu se                         produire depuis 1876, en privilégiant surtout les observations faites sur le site.


* plan N°2 présente le dispositif d'alerte et de sûreté immédiatevoir >>>


                        «Il comprend 12 observatoires ou sonnettes orientés face aux directions les plus dangereuses et reliés au P.C. du fort                         par des postes volants ou magnétiques».

                        Le terrain à observer est divisé en secteurs, confiés à une sentinelle double. Un plan sur une planchette décrit le terrain du                                     secteur : y sont indiquées les directions des points les plus importants et des circonférences ayant pour centre le                                     point de stationnement des sentinelles et pour rayons des longueurs allant jusquà 600m ou 1200m.

                        A partir de 1891, certains pourraient avoir été équipés d'échelle d'observation d'artillerie (Modèle Gugumus ou Durand).

                        Ce ne sont en aucun cas des organes de combat


* plan N°3 expose les composants du môle défensif de Remiremont :   voir >>>


Il s'agit en fait de la défense rapprochée du fort qui est exercée par l'infanterie.

Elle repose sur une laie défensive qui entoure le fort sur 3 côtés et par un réseau de parapets qui en interdit les accès principaux.

Diverses constructions y sont répertoriées : seul manque le casernement de Lorette, car il n'a pas été possible de retrouver, sur le terrain, des répères significatifs.

Des tranchées allemandes de la 2ème guerre mondiale sont également présentes dans les mêmes bois.

Attention de ne pas les confondres avec les éléments précédents. 


* plan N°4 détermine l'emplacement des postes d'observation lointaine et de réglage des tirsvoir >>>


Ces postes, abritant un petit détachement en liaison avec le fort, sont en cours de recherches.

Actuellement, seules 6 positions on été répertoriées, il s'agit de :

            - Le Saint-Mont,

            - La Tête des Anes,

            - Méhachamp,

            - Cote 357 sur le route stratégique 102,

            - Le bois de Montiroche,

            - Hautmantarde.

            

Une monographie est en cours d'élaboration : elle présentera l'évolution du fort en fonction des diverses modifications tactiques et technologigues.

                                                            



  

  Descriptif du Fort