FORT du PARMONT à Remiremont Vosges

LES CUISINES

A la création du fort, il y avait une cuisine unique au sud de la cour en puits. Elle comprenait pour son service :


            - un fourneau à la Choumara, en maçonnerie de briques et composé de 2 marmites en fonte de 100 litres avec entre elles une autre marmite plus petite chauffée par la chaleur perdue du foyer,

            - un percolateur Malen,

            - une petite annexe appelée cabinet à provision pour les vivres fraîches,

            - en face, de l'autre côté de la cour, un magasin aux vivres.


















Avec l'augmentation progammée des effectifs, de profondes modifications de structure ont eu lieu dans le domaine de la restauration :


            . une nouvelle cuisine, plus performante, est créée dans la galerie Nord-Est : elle est équipée d'une marmite Bernard de 800 litres suffisante pour le garnison du fort ; deux appareils annexes permettent le chauffage de l'eau et la confection du café.
















Simultanément sont créés :


            . une salle contigüe pour la préparation des aliments,

            . un magasin aux vivres dans l'ancien magasin aux gargousses libéré par la crise de l'obus-torpille,

            . un réfectoire avec un passe-plats donnant dans la cuisine. En effet, les lits Mle 1876, ayant été remplacés par des bats-flancs, les soldats ne pouvaient plus manger dans les chambres sur les planchettes de lit.

Donc, pour respecter les us et coutumes de l'époque, la première cuisine a été appelée cuisine des officiers et la seconde cuisine de la troupe.

La cuisinière Choumara est un bien immobilier propre à chaque fort. Les plans de celle du Fort du Parmont n'ont , à ce jour, pas été retrouvés.

            

            - Il n'ya pas eu au fort de cuisinière François Vaillant.


            - A été prévue dans la salle de service-Paix, en faut de la galerie principale, une salle à manger des             officiers.

            Ce n'est pas un mess, qui est une structure administrative indépendante du personnel quelle nourrit, mais             une popote des officiers, qui s'approvisionne à l'ordinaire de la troupe.